Le Moyen Age

CREMIEU

 Situé au Nord de l'Isère .

Cité médiévale qui s'est développée au Xlle siècle. Chef -lieu d'une châtellenie (sorte de circonscription administrative) dans la baronnie de La tour-du-Pin qui sera rattaché au Dauphiné en 1282. Lui-même rattaché à la couronne de France en 1349. Un prieuré de bénédictins est établi au sommet des falaises de       St. Hippolyte entouré de ses fortifications et un château lui fait face sur la colline St Laurent. Le prieuré fut rattaché à l'abbaye de   

St Chef en 1247. La ville s'établira en contrebas sous les murailles du château Delphinal, sur la route de l'Italie, puis entre les deux collines et joue un rôle commercial, tout au

 long du Xllle siècle.

En 1315, le Dauphin Jean ll remet la charte de franchise et de liberté aux bourgeois commerçants de la ville, leur accordant d'importants privilèges commerciaux.

En 1317 , le couvent des Augustins, fondé par le Dauphin de Viennois, vient s'adosser aux murailles de la ville. La présence d'un atelier monétaire, attesté en 1337,consacre l'essor économique de la ville. C'est le commencement d'une grande prospérité qui durera deux siècles qui verra la nécesssité de l'édification d'un nouvel appareil défensif englobant les deux collines et la ville basse, d'où la construction d'une vaste halle au XVe siècle, recouverte en lauzes de Crémieu. Bénéficiant d'une position statégique, la ville consolide son rôle de commerce sur le grain entre la France, la Savoie, la Suisse et l'Italie.

Les remparts de CREMIEU

Rempart Delphinal 

 Château Delphinal

Une carrière où les pierres de Crémieu fure prisent

Un char pour le transport des blocs de pierres

Atelier d'un compagnon tailleur de pierres et ses outils

Porte de la Loie, les remparts sont édifiés au XlV eme

Porte Quirieu en direction d'Annoisin

 Vue de l'extérieur du rempart

 Porte François l er

Au XVlle siècle de nombreux ordres religieux et confréries (Capucins, Pénitens Blancs, Visitandines, Ursilines) s'installent à Crémieu et prenneent alors possession d'une ville dont l'activité commerciale faiblit. Le déclin économique, renforcé en 1702 par la suppssion des foires annuelles instaurées au XlVe siècle, incite les habitants à développer l'industrie du textile et celle du cuir qui occuperont en 1710 près du quart de la population.

                  Place principale avec l'église St Jean Baptiste,

le couvent St. Augustin

Au XVlle siècle cette place était le jardin du couvent

La cour du couvent St Augustin

 Salle du Chauffoir, la cheminée au fond

Salle du Capitulaire

Toit en lauzes de pierres de Crémieu

Le jardin au XXle siècle 

 La pompe à balancier du jardin

St Jean Baptiste

 L'intérieur

Une fresque du XVllle siècle, le plafond en lambris

Siècle où la capitale de l'Isle-Crémieu commence à séduire les peintres paysagistes autour de Corot, ainsi que les amateurs de pittoresque.

Ancrée dans une  histoire qu'elle a toujours su renouveler entre tradition rurale et élan moderne.

Crémieu offre aujourd'hui un patrimoine exeptinnel sans cesse redécouvert et réhabilité.

Un détail 

L'orgue

Une échoppe (petite boutique). La vente se déroulait uniquement à l'extérieur.

 Celle-ci est à Pérouges (au Xlle siècle)

Elles avaient le même  système pour l'étalage des marchandises et celui-ci faisait office de volets, pour la nuit.

Une du XXle siècle  

Une autre rue avec des échoppes 

La rue des Adobeurs ou Tanneurs,

en bas de la ville où il y avait les Artisants et Compagnons 

 Quai de la rivière  Vaud, où les Adobeurs rinçaient les peaux

Et au XXl eme

 Le marché couvert du XlV eme

Maintenant

 Vue de l'intérieur

Mesures à grains composées de quatre vasques taillées dans la pierre, la mesure est " le pichet ".

Elle se trouve près de l'entrée à gauche( où il y a le point noir)

Il mettait le sac sous la goulotte, il ya deux crochets pour les accrocher

Crémieu était  chef  lieu de la chateline et marché régulateur de grains

Détailles de la charpente en chêne, pour supporter 400 tonnes

de lauses en pierres

D'une lucarne avec ses lauses en pierres de Crémieu

Les façades des maisons

Il y a des cours in térieur qui ressemble à celle de St Jean à Lyon

Au revoir à bientôt, pour le plaisir de Crémieu et de ses habitants.

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Rhône-Alpes                                                                                                                                       Ain

PEROUGES

1300 à 2008

 Les premier arrivés sur ce promontoire, sont une petite colonie gauloise originaire de Perugia , en Italie, fuyant la domination de Rome. Elle s'installe sur un promontoire du plateau de la Dombes, au confluent de l'Ain et du Rhône.

C'est sur ce même emplacement qu'au Xlle siècle des remparts sont bâtis délimitant la trace de Pérouges actuel.

Sa position géographique aux limites de la France, de la Savoie et du Dauphiné, en fit une importante forteresse entre le Xllle et le XVlle siècle. Durant cette période, la ville va changé trois fois de nationalité, Dauphinoise jusqu' en 1301, jusqu'à 1345 Savoyarde et enfin Française à partir de 1601.

Pérouge devient alors une cité d'artisans, principalement des tisserands et viticulteurs, jusqu'au XlXe siècle quand la révolution industrielle ruine sont économie.

Les Habitations sont peu à peu délaissées, en 1900 il ne reste plus que 8 habitants. Pérouges est menacé de destruction. Fort heureusement , en 1909 Anthelme Thibaut, fils de Francisque, charpentier à Perouges et compagnon du tour de france lance un appel dans le journal lyonnais pour lequel il travail afin de sauver sa ville. Un commité de défense se forme et il obtient le classement de la ville. Chaque membre de l'association c'est chargé de restaurer une habitation ,dont le président Hédouard Hérriot s'engage à restaurer une des belles maisons patriciennes ou une des petites échoppes d'artisans. La femme d'Anthelme Thibaud ouvre un restaurant qui de nos jour est célèbre

" L'Ostellerie du Vieux Pérouges "

D'importantes restaurations sont entreprises et de nombreux artisans viennent repeupler la petite cité qui depuis, est devenue un lieu pour le tourisme.

Elle a également servi de décor pour le tournage en extérieurs de plusieurs films

( Mandrin, les trois mousquetaires, ... )

Ouvrons la porte de Pérouges

Cité au sud de Bourg en Bresse, au-dessus de Meximieux, sur une colline (à 290 m.d'altitude) à l'entré de la Dombes

Cité circulaire avec son rempart, percée de deux portes, la porte d'en Haut et celle d'en Bas.

Vue de la cité

Les Bâtisseurs

Hostellerie du Vieux Pérouges du Xlll e siècle

La porte d'en Bas est l'ancienne entrée principale de la cité.

Cette entrée constitue un bel ensemble avec la maison Bergès qui abrita autrefois la garnison militaire

Le marché

Le cavalier entrant par la porte d'en bas

   Place de l'arbre de la liberté, avec son tilleul, planté en 1792, 

et ses échoppes

Une échoppe à gauche

En service

Ils jouaient de la musique et lisaient des histoires de Sorcières

Entrons dans le XVe siècle !

Certains regardaient par les fenêtres à meneaux

Rue des Rondes (avec ses pavés ronds) 
Il ne manque plus que les voitures à chevaux

On va fermer la porte pour cette aventure et manger une galette de Pérouges.

Recette:

http://www.francine.com/forum/viewtopic.php?t=31

(Vous pouvez voir aussi le blog de "Mes distractions")

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